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Site exceptionnel de Roche-à-Frêne

Légende de La Roche à Frêne

Près de Villers-Sainte-Gertrude, la vallée de l'Aisne se resserre brusquement entre deux promontoires rocheux, ne laissant à la rivière qu'un étroit défilé pour passage. Dominant cet étranglement, la muraille d'un rocher dresse sa paroi cyclopéenne au-dessus du torrent. C'est la Roche à Frêne (ou variante locale : la Roche noire). L'endroit est bizarre, et pour le populaire toujours superstitieux, ces blocs de "poudingue", si ingénieusement empilés par un caprice de la nature, seraient l'œuvre du diable.

Il y a bien longtemps, Guillaume de la Marck (le fameux et sinistre "Sanglier des Ardennes"), traqué par les soldats du Prince-Evêque de Liège, appela le Malin à son secours. La nuit tombait et Satan, en échange de l'âme du "Sanglier", s'engagea à construire, avant le chant du coq, un gigantesque barrage sur l'Aisne afin de noyer les Liégeois. Sans perdre une minute, le diable et ses sbires se mirent au travail, entassant d'énormes blocs de rocher dans le défilé de la rivière.

Or, non loin de là, se dressait la chaumière d'une pauvre vieille qui n'avait pour tout bien qu'un coq et quelques poules. Réveillée par le bruit, la femme se leva, alluma une chandelle et se rendit au poulailler. A son arrivée, le coq, trompé par la lueur de la chandelle, lança un cocorico strident, lequel se répercuta dans toute la vallée. Croyant à l'annonce du jour, le diable et ses sbires abandonnèrent le chantier et disparurent dans une grande précipitation.

Sous la pression de la rivière montante, le barrage inachevé s'écroula, libérant une formidable masse d'eau qui déferla sur les soldats du Prince-Evêque et les submergea. Quant à Guillaume de la Marck, réfugié sur les terres toutes proches du duc de Bourgogne, il se félicita d'avoir, en même temps, échappé à ses poursuivants et dupé messire Satan.

Source

Une autre histoire explique cette merveille de la nature :

Un meunier établi sur l'Aisne, manquant d'eau pour alimenter son moulin, promit son âme au matin, à Satan s'il acceptait de construire une digue en une nuit. Au matin, Satan ayant terminé sa besogne, appela le meunier mais ne vit arriver que son chien. Satan, ivre de rage d'avoir été berné, détruisit en quelques instants son œuvre nocturne (dont on peut encore voir les vestiges à Roche-à-Frêne) et s'en alla récupérer ses forces sur une pierre à proximité de Wéris qui porte, depuis, le nom de lit du diable.

Source : " Tante Alice "